Interview
Tête-à -tête avec…Fabienne Cresens
Pour notre dernier tête-à -tête de l’année, on a décidé de faire trempette avec la photographe Fabienne Cresens.
On a discuté de photo, d’écologie, de choses sérieuses somme toute, mais non sans humour. A l’image de sa série « La Montée des Eaux », dans laquelle elle choisit de nous interpeller sur notre avenir avec fantaisie.
On se tait et lui laisse la parole…
Tête-à -tête avec…Fish Stix
En ce mois de janvier, on a décidé de vous régaler de pas une mais de deux interview.
Pour ce deuxième tête-à -tête, on vous présente dans un tout autre style Fish Stix, un jeune artiste survolté, bien inspiré par la culture urbaine. Il nous parle de Posca,  du Lowbrow de d’autres délits d’initiés…intrigués? Lisez!
1. Fish Stick…quel genre de poisson es-tu?
FISH STIX ! Ce n’est que pour le jeu de mots qui accompagne bien mon pseudonyme « Stix ».
A vrai dire, je suis un peu le lapin des piles Duracell. Â
2. En dehors de la culture urbaine, où puises-tu ton inspiration?
J’ai récemment découvert  le « Lowbrow », un mouvement artistique né en Californie dans les années 70.
Selon Wikipédia “ Le lowbrow se réapproprie les codes issus des médias populaires tels que le comics, la publicité, le graffiti, le dessin animé et tout ce qui n’est pas considéré comme appartenant au monde des « beaux-arts » classiques. Il est considéré comme faisant partie de la « pop surréaliste »… ce qui colle vraiment bien à  mes peintures et leurs messages cachés. Le lowbrow art est souvent humoristique, tantôt joyeux, parfois espiègle et, d’autres fois, sarcastique. La plupart de ces Å“uvres sont des peintures, mais elles peuvent également utiliser d’autres supports ou techniques comme les  jouets,l’ art numérique ou la sculpture†…J’ai envie de dire : PARFAIT!
3. Gouaches, Posca (gros marqueurs)…tu utilises d’autres techniques?
J’ai toujours été attiré par les bombes de couleurs. Et cela fait maintenant 4 ans que j’expérimente au gré de mes envies cette technique de remplissage hors normes !Â
4. POurquoi des persos ont presque toujours d’immenses bouches?
C’est vrai! Disons que ça cache deux symboliques. La première est que j’aime les lèvres pulpeuses. Et la deuxième est pour le fait que je n’ai pas ma langue dans ma poche et que j’ai besoin de m’exprimer. Â
5. Des projets à venir?
Evidemment ! J’ai un autre projet avec un ami et notre atelier de sérigraphie est désormais sur pied. En plus de ça, j’ai quelques contrats graffiti et de nouvelles peintures sculpturales à venir! Et pour finir, j’expose à Neufchateau dans les Ardennes.
Tête-à -tête avec…Soasig Chamaillard
Tête-à -tête avec…Samuel Pirlot
En ces jours frisquets, nous sommes allés prendre la température sous des cieux plus cléments, du côté de Toulouse.
On y a rencontré un illustrateur charmant, Samuel Pirlot et il nous a parlé de sa passion pour le dessin, pour Bruxelles mais surtout de celle pour la musique qui l’a poussé à créer sa série sur les musiciens. Jolie rencontre avec un passionné…
1. Samuel Pirlot…t’es qui toi?
Apres le Bac, j’ai décidé de quitter Toulouse, ma ville natale pour deux raisons : premièrement car les écoles en France ne me plaisaient pas, celles de Bruxelles oui… et aussi et surtout car j’avais envie de découvrir mes racines Belges. J’ai beaucoup bossé, ce qui m’a permis d’être diplômé de Saint-Luc Bruxelles ESA Bande dessinée. Une fois mes études terminées, je suis retourné dans mon sud natal, à Toulouse et j’ai décidé de m’installer à propre compte en tant qu’illustrateur.
2. Quand on regarde ta série sur les musiciens, on ne peut s’empêcher de penser aux Triplettes de Belleville, de par l’ambiance mais surtout par les tons sépias. Quelles techniques utilises-tu? Et aurais-tu envie de tester de nouveaux matériaux?Â
C’est très flatteur, j’adore ce film !
L’ambiance sépia est traitée, dans ma série, avec une encre un peu particulière, appelée le brou de noix. A la base, elle se présente sous la forme d’une poudre de copaux (ce qui entoure l’écale de la noix) qu’il suffit de dilluer dans de l’eau pour obtenir une belle encre brune.
En gros je procède ainsi: à partir de mon papier A3 préalablement bien scotché sur une planche, je passe une couche légèrement teintée de brou à l’éponge puis je monte en intensité. Je pose ensuite mon crayonné propre sur le Fond A3 et j’applique le brou de noix du plus clair au plus sombre à l’aide d’un pinceau a « petit gris ». Pour terminer, je retouche certaines zones à éclaircir à la javel  et à l’aide de plumes je cerne les contours et je gomme soigneusement à l’aide de « gomme mie de pain » pour ne pas abimer mon travail.
3. D’où t’es venue cette envie d’illustrer ces différents personnages qui forment le petit monde hétéroclite de la musique?
Ces dernières années j’ai voyagé dans plusieurs villes d’Europe, notamment Bruxelles, Paris, Berlin où Lisbonne. J’y ai découvert la vie des pubs, salles de concerts, petits théâtres, ces lieux aux teintes boisées et aux ambiances chaleureuses, où les gens que je rencontre, transcendés par la musique et la boisson montrent une grande ardeur. J’ai voulu réinterpréter certains de ces personnages hauts en couleurs, et les mettre en images en utilisant la technique du Brou de noix, cette encre naturelle aux teintes chaudes proches du bois. Mais l’idée précise m’est réellement venue un soir, alors que j’étais au bar « le Pantin » à Ixelles. Je cherchais l’inspiration et mon attention a été attirée par une vieille affiche jaunie par le tabac qui représentait un marionnette jouant du violoncelle.
4. De nouveaux projets, des envies?
Quelques temps après cette série sur les musiciens, j’ai fait circuler mon travail sur internet.
Une boite de jeux vidéo m’a alors contacté pour me proposer de designer leurs personnages pour leur nouveau projet. Depuis j’ai des commandes essentiellement pour des boites de jeux vidéo, cinéma d’animation, musiciens, ou encore de particuliers. Bien que mon travail en tant que freelance me prenne beaucoup de temps,  je compte bien reprendre cette série de « Zicos » car il en reste un grand nombre a réaliser ! J’espère aussi vite faire de nouvelles expos.
Ps : Bruxelles me manque …
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Le monde à l’envers de Michael Aldo
Coup de cÅ“ur pour l’univers surréaliste du jeune photographe indonésien Michael Aldo.
Avec son projet très personnel, 366 Day Project, l’artiste explore les méandres de son propre inconscient. [Lire plus…] à proposLe monde à l’envers de Michael Aldo