Il y a un bail, j’avais prévu d’écrire un ‘post’ sur une série de photos documentant le premier skatepark d’Ouganda : « Kitintale skates». Une série qui offrait, pour une fois, un regard différent sur l’Afrique. Même si elle n’en ignorait pas la pauvreté ni les problèmes sanitaires, l’accent était mis sur l’initiative et l’action locale comme solution (ou échappatoire). En plus c’était via le skate. De quoi nous plaire.
Seulement, ce post n’a jamais vu le jour – mea culpa.
En visitant l’expo « Horizonville » dans le cadre de PhotoEspaña, une seconde chance m’était offerte.
Je m‘explique. Derrière ces deux séries se cache en fait un seul et même photographe : Yann Gross – un jeune suisse qui a la fâcheuse bonne habitude de choisir ses thèmes hors des sentiers battus. Découverte de l’année lors de la précédente édition du festival espagnol, il est aussi l’un des 13 artistes émergents 2008 selon le magazine «Amercian Photo» à New York .
« Horizonville » ne fait pas exception à la règle, et nous fait le tableau (un brun loufoque vu d’ici) d’un groupe de personnes vivant comme des Yankees d’opérette en pleine vallée du Rhône (Suisse). N’y étant jamais allé, leurs Etats-Unis sont ceux de la télé et du Cinéma.
Plus d’info sur : www.yanngross.com
photos © YANN GROSS